Accordeon 101/Les accordéons/Piano |
L'accordéon piano
Ils sont très répandus à cause de l’universalité de leur clavier n’offre pas tous les avantages du clavier chromatique à boutons. Le clavier de piano fondamentalement un clavier diatonique en DO muni de toutes les altérations utiles en cette tonalité. Il est constitué d'un rang principal de touches, produisant les 7 notes diatoniques de la tonalité de Do et d'un rang secondaire, moins accessible, fournissant les altérations nécessaires. L'octave comprend donc 12 demi-tons qui, par enharmonie, peuvent produire toutes les autres totalités. Cependant, chaque tonalité autre que Do, voit ses notes diatoniques réparties de façon irrégulière sur les deux rangs occasionnant un nouveau doigté plus ou moins commode pour chaque ton. Les musiciens qui abordent cet instrument doivent passer un nombre considérable d'heures à y pratiquer des gammes et la moindre transposition nécessite un nouveau doigté et un nouvel apprentissage. Le développement du clavier du piano a été retardé parce que cet instrument n’est pas transportable. Évidemment, il est nécessaire pour un pianiste, d’avoir sur la scène où il est engagé, un clavier identique à celui qui lui a servi chez lui pour ses répétitions. Dès lors, depuis deux siècles, toute tentative pour améliorer l’organisation des touches sur le piano a échoué. On prend tellement pour acquis le clavier du piano que ses défauts sont considérés comme un mal nécessaire et la plupart des enseignants en ignorent même l’existence. Cependant la nécessité de l’améliorer est reconnu depuis longtemps. Les claviers uniformes Les claviers uniformes Il est constitué de trois rangs de notes à intervalle de 1 ton et demi [ou tierce mineure]. Bien que le doigté de la gamme de Do y soit un peu moins évident que sur le piano, tous les doigtés de toutes les gammes y sont identiques pourvu que l'on y ajoute deux autres rangs qui répètent les deux premiers. Voir:L'accordéon chromatique pour une description plus approfondie. Le clavier uniforme Le clavier uniforme de Janko (1856-1919) qui reprenait lui-même des propositions qui l'ont précédé, représente un solution fort intéressante qui n'a pas réussi à s'imposer à temps pour le piano mais qui demeure possible pour l'accordéon et facilement applicable pour les claviers percussifs, (zylophone, vibraphone etc.. Ce clavier est constitué de deux rangs de touches à intervalle de 1 ton (ou seconde majeur) Comme on peut voir sur l’illustration, le troisième rang de touches est une copie du premier rang, les touches étant, bien sûr, égales dans les trois rangs. Sur le Clavier Uniforme, on ne doit apprendre qu’un seul de chaque accord, de chaque arpège ou de chaque gamme afin de pouvoir les jouer tous. Alors que le clavier du piano favorise la gamme de Do, le Clavier uniforme est ainsi organisé que le doigté est exactement le même dans les douze tons, rendant possible l’avantage énorme de la transposition automatique. Chaque type d’accord a sa propre position alors que sur le piano le doigté pour un type d’accord est souvent identique avec celui d’un autre type, ajoutant à la confusion. Sur le clavier uniforme, l'empan d'une octave est plus court que sur le clavier de piano mais plus large que sur le clavier chromatique qui, plus que tout autre, permet d'avoir une très large étendue sur un clavier relativement court. Voici à la même échelle deux octaves sur le clavier de piano, le clavier uniforme (version touche et version boutons) et le clavier chromatique. |
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