Le clavier 3 rangs type polymodal JCB
Il s’agit d’un trois rangs avec la disposition des touches du mélodéon polymodal JCB et dont les trois rangs sont ordonnés l’un avec l’autre. Encore une fois la disposition B (la note grave en tirant) est plus avantageuse Elle offre une meilleure répartition dans le registre disponible. Elle maintient l'alternance de deux notes en tiré-poussé. Le registre demeure presque le même car on recupère au début des rangs l'espace perdu par la note ajoutée Le résultat est stupéfiant!,
Analyse du clavier polymodal 3 rangs
Les altérations apparaissent comme suit:
Fa#dans le rang de SOL, à toutes les octaves puisqu’il fait partie de la gamme. Sibdans le rang de FA , à toutes les octaves puisqu’il fait partie de la gamme.
Ré#est ajouté, dans le rang de SOL, à toutes les octaves. Sol#est ajouté, dans le rang de DO, à toutes les octaves. Do#est ajouté, dans le rang de FA, à toutes les octaves.
Clavier 34 boutons
Pour avoir la même étendue, il est souhaitable d'utiliser un mélodéon à 34 boutons (ou plus) au lieu de 31. Puisqu'il n'y a plus de décalage on peut, sans problème, étendre le clavier alors qu'il n'est guère possible de dépasser 31 boutons avec le clavier standard où on retrouve déjà deux notes à une quinte d'intervalle sur le même bouton Si l'on conserve naturel le premier Sol# de la rangé de DO elle nous offre un empan diatonique de trois octaves de Sol à Sol, Nous disposons d'une gamme chromatique, sans interruption, de 33 notes (sur un instrument de 34 boutons) soit deux octaves
moins quatre demi-tons
Conclusion
Nous avons donc nos cinq touches chromatiques. Pas une de plus, pas une de moins! Aucun décalage dans les gammes. Un léger décalage subsiste entre les gammes, causé par la doublure de note en fermant avec le chromatisme en ouvrant. Ces notes toujours voisines ont toujours leur jumelle à la bonne position.
En tirant, nous avons une gamme chromatique parfaitement régulière, disposée de plus, exactement comme celle de l’accordéon
musette.(Système italien). En tiré-poussé, nous avons nos gammes diatoniques de base et leurs relatives mineures. Il est théoriquement possible de jouer dans tous les tons, si on n’utilise pas les accords de la main gauche. (Bien entendu, certaines tonalités s'avèrent incommodes ou impraticables tout comme, d’ailleurs, sur un clavier de piano). Les accords main gauche peuvent demeurer les mêmes. L’instrument reste diatonique donc plus naturel et accessible ce qui lui permet de demeurer instrument populaire d’autant
plus qu’il est possible de le fabriquer à bon prix et aussi de convertir des instruments usagés. Le système fournit une version un rang compatible capable de porter le répertoire traditionnel et se substitue indirectement
à l’accordéon chromatique, dit accordéon musette, dont il constitue en même temps une sorte d’hybride.
Le mélodéon polymodal un rang
A la lumière du potentiel remarquable qu'offre ce système pour le trois rangs,il devient évident qu'il est tout à fait
pertinent de modifier le 1 rang.
Un clavier à 12 boutons (le rang central du 3 rangs) constitue un clavier splendide d'une belle étendue et d'une belle
organisation logique et musicale.
Un 10 boutons donnerait à peu près l'étendue actuelle sans interruption, ne manque que les Mi grave et Mi aigu peu utiles
aux extrémités.
Avec l'ajout du Sol# (facultatif) on acquiert de plus la possibilité d'aborder tout un nouveau répertoire en mineur.
Ce nouveau standard le clavier polymodal représente un choix logique et avisé, à tout le moins pour les débutants qui n'ont pas à se refaire une technique et qui
ont tout à gagner avec ce nouvel instrument.
N"hésitez pas à nous communiquer vos questions et vos commentaires concernant cette proposition.
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